Le billet du jour : Un service public communal. Un vrai !

Publié le par laseynedanslebonsens



Nos compatriotes sont très majoritairement attachés au service public. Selon un baromètre BVA-Institut Delouvrier publié en juin dernier, 75% des "usagers" des services publics se disent satisfaits de la prestation qu'ils en reçoivent.

On se demande alors bien pourquoi la droite locale s'est engagée avec frénésie dans la privatisation, voire même la disparition, de volets entiers de notre service public communal, comme nous l'avons exposé dans un précédent "billet" de ce blog.

Ce n'est pas par doctrine idéologique que l'équipe "La Seyne dans le bon sens" veut tendre vers l'objectif de re-municipaliser les services qui ont été privatisés et qui peuvent revenir en gestion publique par une régie municipale ou une Société d'Économie Mixte, mais c'est bien parce que le service public, ça marche, et c'est égalitaire !

Il faut toutefois être réaliste. Dénoncer un accord de délégation de services publics, ça représente un coût parfois énorme pour la commune. Cela paraît difficile, voire impossible, pour certains d'entre eux, surtout au vu de l'état de nos finances. Mais
la question mérite d'être revue, en priorité pour tous ceux qui concernent la totalité de nos concitoyens, ou presque : l'eau et l'assainissement, le stationnement, le crématorium, voire d'autres.

L'équipe "La Seyne dans le bon sens" s'engage pour un service communal juste, efficient et égalitaire au service de tous nos concitoyens. Elle prévoit...

> de mettre à plat les contrats de privatisation des services publics communaux pour rechercher les possibilités de renégociation ou de dénonciation

> de cesser d'utiliser le système des "marchés à procédure adaptée" pour "privatiser sans le dire" certains secteurs communaux : séjours collectifs de jeunes, nettoyage de certains locaux communaux, etc.

> d'assurer la transparence et l'égalité de tous les concitoyens face au service public communal en définissant et explicitant, avec l'effort de communication nécessaire, les critères pour l'accès aux services : attributions de logements sociaux, accès aux crèches, jardins d'enfants, séjours collectifs et centres de loisirs, restauration scolaire, animations pour les seniors, etc.

> de créer un poste de "médiateur de la vie communale" qui servira à bien des règlements de difficultés de relations des citoyens avec l'administration communale, par exemple pour les attributions de logements HLM vécues comme litigieuses, à tort ou à raison

> de revoir la tarification des services communaux dans le sens d'une plus grande solidarité

> de créer un "bureau des temps" chargé de mieux prendre en compte les rythmes des usagers et des salariés dans l’organisation des services collectifs, sans pour autant encourager l’ouverture d’une ville 24h/24, et réduire les inégalités face au temps, notamment entre les femmes et les hommes, et prévenir les situations d’exclusion. Cela permettra d'améliorer la qualité de vie quotidienne en garantissant à chacun l'accès aux activités nécessaires à son équilibre personnel et social, en articulant les différents temps des personnes et des familles : temps familiaux, professionnels, personnels, associatifs, sociaux. Cela aidera aussi la politique d'aménagement du territoire en intégrant à la notion d'espace celle du temps, en rendant les services plus accessibles et en valorisant le territoire

> d'utiliser les espaces communaux des divers quartiers comme "mairies de quartiers" pour permettre aux personnes qui ont certaines petites démarches à accomplir de le faire à proximité de leurs lieux de résidence ou de travail.

Publié dans Le billet du jour

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