Le billet du jour : Chacun à sa place pour un climat urbain paisible

Publié le par laseynedanslebonsens


En 2001, lorsque le mandat de la droite a commencé, le tableau des effectifs des personnels communaux faisait apparaître 17 policiers municipaux. C'était certes peut-être insuffisant, mais il ne faut pas oublier que, si le Maire est responsable de la sécurité sur le territoire de sa commune, la mise en œuvre de celle-ci relève tout de même de la responsabilité de l'État.

C'est pourquoi la municipalité de gauche avait mis un terrain à la disposition du Ministère de l'Intérieur pour qu'un nouveau commissariat soit construit, condition nécessaire à l'augmentation des effectifs de la Police Nationale. Et Marc Vuillemot lui-même, alors adjoint au maire, avait obtenu de Daniel Vaillant, à l'époque ministre de l'Intérieur, l'affectation à La Seyne de 20 nouveaux policiers d'État.

Mais, dès 2002, le gouvernement de droite a singulièrement modifié les fonctions de la Police Nationale, supprimant notamment les missions de la police de proximité, si utiles pour conduire une action polyvalente de prévention, de dissuasion et, si nécessaire, de répression. Or, au lieu de protester et de peser pour que La Seyne continue à bénéficier de cette présence nécessaire des fonctionnaires d'État, la municipalité s'est résignée à tenter de compenser par ses propres moyens humains le déficit de la Police Nationale. Nous en sommes aujourd'hui à plus de 100 policiers municipaux, payés sur le budget de fonctionnement de la commune !

Cette situation est anormale car les missions respectives de la Police Municipale et de la Police Nationale ne sont pas de même nature.

C'est pourquoi, l'équipe "La Seyne dans le bon sens", très attachée à ce que La Seyne connaisse un climat urbain paisible, prend des engagements, dans le respect des missions respectives de l'État et de la commune...

> nous évaluerons les missions de la Police Municipale pour les recentrer sur des fonctions de prévention, laissant à la Police Nationale les missions de répression

> en complément de ses missions préventives, nous formerons et affecterons la Police Municipale à des missions de soutien et d'accompagnement : on peut imaginer l'utilisation de nos fonctionnaires policiers communaux pour la fluidité de la circulation, pour les traversées dangereuses de voiries urbaines par des piétons enfants ou âgés, ou pour l'accompagnement des écoliers dans des activités extérieures aux écoles, au centre aquatique ou en pleine nature

> nous interviendrons auprès de l'État pour que la Police Nationale dispose des moyens nécessaires pour jouer tout son rôle et nous n'impliquerons la Police Municipale dans le renfort qu'elle apporte à la Police Nationale que dans des stratégies de police préventive de quartier

> nous mettrons à plat le fonctionnement de la vidéo-surveillance des espaces publics pour garantir un parfait respect de la vie privée des habitants et visiteurs de la commune

> nous renforcerons le nombre et la qualification des gardiens d'immeubles de logement social

> nous accorderons des moyens accrus pour les éducateurs de rue

> nous tiendrons les engagements financiers communaux en matière de Conseil Local de Sécurité et de Prévention de la Délinquance (CLSPD) et de Contrat Urbain de Cohésion Sociale (CUCS)

> nous soutiendrons et mobiliserons les opérateurs du Réseau d'Écoute, d'Appui et d'Accompagnement des Parents (REAAP) pour faciliter la mise en œuvre de dispositifs et de points de contacts concourant à la prévention des violences familiales


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