Le billet du jour : Et notre patrimoine industriel ?
Lors de l'avant-dernière réunion du Conseil municipal du mandat 2001-2008 qui s'achève, a été soumise au vote des élus une délibération visant à modifier une nouvelle fois le Plan Local d'Urbanisme (PLU).Mais, ne nous réjouissons pas trop vite : ce n'était pas pour revoir à la baisse la possibilité de densifier les constructions ! C'était pour permettre d'adapter le PLU au projet de "modification" du dernier élément de patrimoine de notre activité industrielle, l'ancien "atelier mécanique", encore appelé "atelier des turbines" ou, plus récemment, "hangar CPM", du nom de l'entreprise qui s'y est installée un temps après la fermeture des chantiers.
Enfin, quand on parle de "modification", jugeons plutôt sur pièces en comparant l'existant (ci-dessus) et "l'esquisse de projet" présentée au Conseil municipal (ci-dessous)...
Si l'on veut être parfaitement objectif, on dira que, si cette esquisse-là devenait réalité, de l'ancien hangar à l'architecture typique des sites industriels, il resterait bien quelque chose : le squelette !... avec les grands mâts métalliques qui apparaissent sur la photographie et qui rappelleraient peut-être vaguement la charpente de fer de l'actuel hangar.
Ce n'est pas la conception qu'a l'équipe "La Seyne dans le bon sens" de la préservation du patrimoine ! Pour l'ultime construction qui porte la mémoire de 150 années de construction navale, notre équipe s'engage...
> nous nous hâterons, si la droite en laisse le temps à la ville en ne signant pas avant les élections la promesse de vente à une société privée, de stopper la démarche de cession du bâtiment
> nous renégocierons le projet vers un bail emphytéotique au lieu d'une cession pure et simple, comme la ville de Strasbourg l'a fait avec le même opérateur
> nous travaillerons à un projet qui, dans les 150.000 m3 disponibles, garantira une réelle mixité de fonctions : de l'activité artisanale mini-industrielle liée à l'économie maritime, harmonisée avec une activité commerciale de petite taille et non-concurrente de celle du centre ancien, et un pôle culturel qui, outre des offres privées comme un cinéma, pourrait y intégrer des services communaux comme un espace de mémoire de "La Navale", une médiathèque municipale, un espace pour des expositions
> nous nous assurerons que le projet architectural, s'il ne peut évidemment conserver des éléments dangereux (amiante) ou empêchant le changement d'usage, conservera le maximum d'éléments mettant en valeur les éléments forts de l'architecture très particulière du bâtiment.
> nous nous hâterons, si la droite en laisse le temps à la ville en ne signant pas avant les élections la promesse de vente à une société privée, de stopper la démarche de cession du bâtiment
> nous renégocierons le projet vers un bail emphytéotique au lieu d'une cession pure et simple, comme la ville de Strasbourg l'a fait avec le même opérateur
> nous travaillerons à un projet qui, dans les 150.000 m3 disponibles, garantira une réelle mixité de fonctions : de l'activité artisanale mini-industrielle liée à l'économie maritime, harmonisée avec une activité commerciale de petite taille et non-concurrente de celle du centre ancien, et un pôle culturel qui, outre des offres privées comme un cinéma, pourrait y intégrer des services communaux comme un espace de mémoire de "La Navale", une médiathèque municipale, un espace pour des expositions
> nous nous assurerons que le projet architectural, s'il ne peut évidemment conserver des éléments dangereux (amiante) ou empêchant le changement d'usage, conservera le maximum d'éléments mettant en valeur les éléments forts de l'architecture très particulière du bâtiment.