Quartiers populaires : badaboum !

Prenons la direction de notre grand ensemble d'habitat social du quartier Berthe.

Si la municipalité a poursuivi certaines opérations de rénovation urbaine engagées par ses prédécesseurs, plusieurs de ses nouveaux choix sont contestables.

L'accès au logement est un casse-tête pour des milliers de familles, et pas seulement les plus humbles d'entre elles, du fait du coût de l'immobilier et de la location.

La logique de démolition de nos logements "très sociaux" pose problème. Plus de 850 d'entre eux, soit 12 bâtiments, doivent l'être. Or, au terme du plan engagé, on n'aura reconstruit sur place que 358 logements réellement sociaux, c'est-à-dire accessibles aux plus modestes, tandis que 300 devraient l'être "ailleurs dans la ville" (on se demande bien où, vu le peu de foncier disponible et son prix...) et 200 "ailleurs dans l'agglomération" (on se demande dans quelles communes, vu le peu d'empressement des maires voisins à appliquer la Loi qui les oblige pourtant à disposer de 20% d'habitat social sur leurs territoires). Sans compter que l'on détruit avant de construire !

Et, en parallèle, au prétexte de "mixité sociale", on vend des terrains propriété de notre Office Public de l'Habitat, à des opérateurs privés... qui vont bénéficier du nouveau classement du quartier Berthe en zone UA (super-urbanisable), risquant de détruire le parti pris urbain, avec de vastes espaces extérieurs, qui était un gage de bien-être et de sécurité, pour densifier le quartier et lui faire perdre son caractère.

Et puis, tout s'est fait sans concertation avec les habitants. C'est en ce sens que pêche principalement le programme de l'ANRU (Agence Nationale de Rénovation Urbaine).

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Les élus de Gauche l'ont dénoncé au cours du mandat 2001-2008 !
CLIQUEZ ICI pour écouter une interview radiodiffusée (RTL) en 2005.

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  Avec la droite, nous perdons 1 point de Qualité de Ville !

Il nous en reste...